Entraînement des pompes centrifuges
ENTRAÎNEMENT DES POMPES CENTRIFUGES À VITESSE VARIABLE POUR RÉDUIRE LA CONSOMMATION D'ÉNERGIE ELECTRIQUES
L'entraînement des pompes, des ventilateurs et des compresseurs consomme une énergie électrique importante. Un potentiel d'économie d'énergie significatif peut être envisagé dans ces applications. L'entraînement à vitesse variable, avec un convertisseur électronique, dans les applications des pompes centrifuges avec réglage du débit peut être très bénéfique pour réduire la consommation d'électricité. Un banc d'essais a été développé par l'institut IESE dans le but de mesurer et optimiser la consommation énergétique et d'illustrer les problématiques en jeu.
Suite à la réalisation du banc, les premières conclusions sont les suivantes :
La variation de vitesse avec un convertisseur électronique est particulièrement bien appropriée pour le réglage du débit dans les installations en circuit fermé où la courbe caractéristique du réseau est constituée uniquement de pertes de charge. Dans ce cas, des économies d'énergie importantes peuvent être réalisées. L'entraînement à vitesse variable est aussi bénéfique pour faciliter l'exploitation et augmenter la durée de vie de l'installation. Dans le domaine des pompes, il n'y a généralement pas besoin de convertisseurs électroniques très sophistiqués, ni de performances dynamiques très élevées, car l'évolution de vitesse doit être plutôt lente afin d'éviter des variations rapides de pression dans la pompe et dans la tuyauterie. Le matériel est disponible chez de nombreux fabricants et facile à installer. Le retour sur investissement est généralement relativement court. Il dépend de l'installation et de son profil d'utilisation, particulièrement de l'évolution du débit nécessaire au cours du temps. Dans certaines applications où la composante statique de la hauteur manométrique totale est importante, le réglage de vitesse peut être moins intéressant d'un point de vue énergétique.
Le développement et la réalisation du banc d'essais, employé actuellement pour un usage didactique lors de travaux pratiques de laboratoire à la Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud, a été financé par le Fonds pour les Nouvelles Energies Renouvelables des Services Industriels de Genève (Fonds SIG NER).