L’éloquence à l’honneur dans un nouveau défi relevé par les étudiant·es de la HEIG-VD

Avec la généralisation de l’utilisation des smartphones et autres outils numériques, les jeunes sont souvent perçu·es comme replié·es sur soi, manquant de curiosité pour le monde et pour les gens qui les entourent. Le 25 avril 2024, 13 étudiant·es de diverses filières ont démenti ce préjugé avec brio en participant au premier concours d’éloquence de la HEIG-VD. Le but de l’exercice, demandant préparation, assiduité et courage, consistait à captiver leur auditoire durant quatre minutes sur scène, à l’Aula de Cheseaux, un véritable challenge.

Inspirée par un projet initié un an auparavant par la HETSL, visant à instaurer un tournoi d’éloquence inter-écoles, la HEIG-VD a rapidement emboîté le pas en organisant sa propre édition, motivée par un enthousiasme palpable chez ses étudiant·es lors des séances d’information préliminaires. Des préparatifs qui ont été rigoureux, avec deux ateliers dédiés pour les participant·es : l’un axé sur la rédaction d’un discours percutant, le second sur les techniques de prise de parole en public.

Le soir du concours, les règles étaient simples, mais le défi de taille. Armés d’une seule fiche de format A5, les oratrices et orateurs ont ainsi dû faire preuve de sang-froid et d’authenticité pour convaincre non seulement un public venu nombreux, mais aussi un jury composé de cinq professionnel·les de la communication.

Les interventions devaient s’articuler autour d’une thématique générale « Mon superpouvoir c’est… », choisie pour stimuler l’imagination des participant·es tout en laissant la porte ouverte à une multitude d’interprétations, qu’elles soient académiques, professionnelles, personnelles ou même fictives. Les prestations ont enfin été évaluées selon des critères rigoureux, avec à la clef la remise de trois prix de la part du jury, ainsi que d’un prix du public, décerné au coup de cœur de l’assistance.

Cet événement a permis de mettre en lumière et en valeur des talents et des vocations oratoires, mais aussi d’enrichir l’expérience étudiante par un exercice intimidant, mais formateur et inspirant. Les participant·es ont su relever ce défi en démontrant que l’éloquence est bien plus qu’un art, c’est un superpouvoir en soi.