Publié le 11.12.2023
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En réponse aux enjeux climatiques contemporains, le concours GISCUP veut promouvoir l’innovation en ingénierie en proposant chaque année un défi en géoinformatique. Le défi de cette année ? Automatiser l’identification des lacs de surface au Groenland à partir de données satellites.

En réponse aux enjeux climatiques contemporains, le concours GISCUP veut promouvoir l’innovation en ingénierie en proposant chaque année un défi en géoinformatique. Le défi de cette année ? Automatiser l’identification des lacs de surface au Groenland à partir de données satellites. La HEIG-VD se distingue en ne plaçant pas une mais deux solutions dans le top cinq, une belle reconnaissance de son expertise et son engagement face aux enjeux environnementaux.

Organisée dans le cadre de l’ACM SIGSPATIAL, événement autour des systèmes d’information géographique, la GISCUP veut encourager l’innovation de manière « amusante » : elle propose ainsi à des équipes du monde entier de s’affronter autour d’un obstacle concret rencontré par la recherche.

Pour 2023, c’est l’identification des lacs supraglaciaires au Groenland qui a été choisie. L’évolution de ces lacs, qui apparaissent sur la glace au gré de la fonte saisonnière, permet aux scientifiques de mieux comprendre les changements climatiques. Or les étudier nécessite de les identifier sur des images satellites. Un processus laborieux lorsque tout se confond dans des teintes blanc-bleu : comment différencier un lac d’un champ de neige fondante, sans parler des nuages ?

L’équipe composée par la HEIG-VD réunit experts et étudiants issus des groupes de compétence (GTHC) Informatique logicielle et Analyse intelligente de données de l’Institut des technologies de l’information et de la communication. « Nous avons naturellement adopté une approche interdisciplinaire », explique Bertil Chapuis, Responsable du GTHC Informatique logicielle, « Ce fonctionnement entre collaboration et compétition nous a permis de dépasser nos limites ». Une stratégie gagnante : la solution portée par Simon Walther remporte la première place, tandis que celle de Leonard Cseres, étudiant en première année, se hisse à la quatrième.

Ce succès témoigne de la capacité de la HEIG-VD à apporter des contributions significatives, notamment aux questions environnementales. Des capacités affutées par la recherche appliquée, mais aussi par les liens avec le tissu économique local. « Nous avons eu la chance d’avoir les retours de deux experts issus de l’industrie, Julien Rebetez de Picterra et Nils Hammel d’Arx IT », remarque Bertil Chapuis, « Cela a donné une autre dimension à notre réflexion ». L’équipe a également bénéficié du soutien du projet-phare Swiss AI Center de la HES-SO.

Finalement, ces récompenses reflètent l’engagement de la HEIG-VD pour une recherche de pointe. Elles constituent une reconnaissance indéniable de l’excellence de ses collaboratrices et collaborateurs, mais aussi de ses étudiantes et étudiants.

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Rémy Marquis (Collaborateur de recherche), Leonard Cseres (Assistant étudiant), Andres Perez Uribe (Professeur), Bertil Chapuis (Professeur), Simon Walther (Assistant académique)

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