Tout projet de recherche utilise ou génère des données. En 2007, l’OCDE a défini les données de la recherche « comme des enregistrements factuels (chiffres, textes, images et sons), qui sont utilisés comme sources principales pour la recherche scientifique et sont généralement reconnus par la communauté scientifique comme nécessaires pour valider les résultats de la recherche. »

Dans le cadre de l’Open Science, l’accès à ces données est demandé par de nombreux éditeurs lors de la soumission des articles, mais également par certains bailleurs de fonds, comme le FNS ou l’Union européenne. Cette gestion des données de recherche - ou research data management - est assurée par les chercheuses et les chercheurs, selon leurs habitudes, les pratiques en cours et les possibilités techniques de l'institution ; elle est donc propre à chaque équipe. Selon les projets et les disciplines, le type de données varie mais les avantages d’une bonne gestion sont les mêmes.

image principale de la page Research Data Management

Data management plan (DMP)

Un Plan de Gestion des Données, ou Data Management Plan, est demandé à la soumission de certains projets (FNS, ERC notamment). Simple ébauche au début, il devient de plus en plus détaillé au fil de la réalisation du projet.

La bibliothèque peut vous conseiller sur la rédaction d'un DMP et en faire sa relecture dans un délai de cinq jours ouvrables en période académique (au plus tard une semaine avant la date de soumission).

image d'illustration du data management plan

Open Research Data

On parle aussi d’« Open Research Data », dans le mouvement Open Science. L’ouverture des données consiste à les rendre accessibles par le biais de plateformes spécialisées. Ce n’est pas toujours possible, pour des raisons de sécurité, de confidentialité, ou d’exploitation commerciale. Au minimum, les données « sous-tendant les publications scientifiques » sont à mettre à disposition, en s’assurant de respecter les clauses de confidentialité, éthiques et juridiques.

Contact

Pour toute question, vous pouvez contacter Marylène Grzesiak ou Tania Zuber-Dutoit