L'ingénieur-e : chevalier moderne de la réindustrialisation
Dans l'article paru le 30 septembre dernier dans le magazine "Machines et Production", Jean-Michel Schulz, professeur à la HEIG-VD, aborde le rôle et la place dans l'entreprise d'un jeune diplômé ayant reçu une formation scientifique et technique.
Au-delà de sa parfaite maîtrise technologique, il devra avoir conscience que " son implication, sa loyauté et son exemplarité devront être de tous les instants ".
Plus généralement, l'auteur décrit la fonction de l’ingénieur-e moderne, qu’il soit en position de management hiérarchique ou fonctionnel, en bureau d’études ou sur site de production. " La ténacité, l’humilité, la cohésion et l’investissement sont à l’origine des succès de l’ingénieur-e, alors que la suffisance, la négligence, le narcissisme et la cupidité sont à l’origine de ses plus grands écueils" ... "De fait, l'ingénieur-e, par l’innovation et l’optimisation, est au centre du combat de la compétitivité industrielle. Il s'agit bien d'une sorte de chevalier contemporain, son rôle dans l’entreprise ne sera certainement pas que technique, mais managérial et sociétal".
