Electrodes transparentes: succès d'une collaboration internationale et cotutelle de doctorat
Les nanocomposites imprimables sont au cœur de la Ra&D du COMATEC-LANS, Laboratory of Applied NanoSciences qui est dirigé par Prof. Dr. Silvia Schintke au département Technologies Industrielles de la HEIG-VD.
La recherche menée sur les matériaux polymères pour des circuits électroniques transparents, dans le cadre du projet international Sciex-NMS « HYPOTEC - Hybrid Polymer Transparent Electronic Circuits », et en cotutelle de doctorat avec la TU Sofia, a été couronnée pour le doctorant Nikolay Kurtev par le prix AUF-IFB, organisé par l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l'Institut français de Bulgarie (IFB) pour distinguer le meilleur mémoire universitaire francophone.
Pendant sa thèse de doctorat, le Dr. Nikolay Kurtev a intégré l’équipe
interdisciplinaire des ingénieurs et chercheurs au COMATEC-LANS grâce à une bourse du projet HYPOTEC. Ce projet a résulté en plusieurs publications et présentations dans des conférences internationales, le Programme Sciex lui a dédié une page dans son rapport final « Sciex-NMSch : Retrospect on 7 years of successful scientific cooperation 2009-2016 ». Les chercheurs de la HEIG-VD et de la TU Sofia ont en particulier amélioré la performance d’un polymère conducteur transparent imprimable et développé une méthode de mesure pour la caractérisation électrique des couches minces de polymères transparents sans les endommager, ainsi qu’un capteur.
Nos félicitations vont à Nikolay Kurtev, ses professeures, Prof. Dr. S. Tzanova (TU Sofia) et Prof. Dr. S. Schintke (HEIG-VD), ainsi que l’équipe des ingénieurs et chercheurs du COMATEC-LANS qui ont activement participé à ce projet. Un beau succès dans le domaine des nanocomposites imprimables pour des électrodes transparentes !
Au niveau des applications, des électrodes transparentes sont importantes pour le photovoltaïque, l’optoélectronique, les écrans plats et l’électronique flexible. Un des défis majeurs consiste à trouver des alternatives à des électrodes transparentes en oxyde d’indium-étain (ITO), ceci en raison de la disponibilité limitée d’indium et de son coût élevé. De plus, des couches minces d’oxydes sont mécaniquement fragiles ce qui limite les possibilités d'application pour l’électronique flexible. Des polymères et matériaux nanocomposites imprimables y présentent des alternatives intéressantes.
Contact: Prof. Dr. Silvia Schintke, HEIG-VD