L’Agence nationale norvégienne pour la qualité de l’enseignement supérieur mandate la HEIG-VD pour moderniser son enseignement
Les Serious games consistent en des solutions logicielles utilisant les principes du jeu et de la simulation dans un but de formation, dans des domaines aussi variés que les urgences hospitalières, le management de projet, l'investigation de scènes de crimes ou l'urbanisme durable. Ceux qui ont été développés au sein du MEI sont actuellement utilisés dans de nombreuses Hautes Ecoles en Suisse telles que l'Université de Lausanne ou l'Université de Genève, et en France à l’Ecole Polytechnique de Paris, le Conservatoire national des arts et métiers ou encore l'Université de Marseille.
Grâce aux fonds « Swiss-European Mobility » récoltés par le Centre des Relations Internationales de la HEIG-VD, le prof. Dominique Jaccard a eu l’opportunité de séjourner une semaine sur les campus de l’Université d’Adger, en Norvège. Il a pu notamment intervenir dans des cours de management de projet dans les filières de bachelor et master en ingénierie et en art, en utilisant Project Management Game, un des Serious games créés par le MEI.
En pleine réflexion sur l'utilisation du numérique dans la formation supérieure, le personnel d’enseignement de l’Université d’Agder a observé avec intérêt cette nouvelle approche pédagogique. Suite à son séjour, le Prof. Jaccard a collaboré à la rédaction d'un projet relatif au potentiel des Serious games dans l'enseignement supérieur norvégien.
Ce projet, d'une durée de 3 ans, a obtenu un financement de la DIKU CHF 500'000. Le MEI été mandaté pour des prestations de développement et des expertises dans ce cadre.
Le témoignage du Prof. Jaccard :
« Sur place, il a aussi été intéressant d'observer l'organisation de l'université, le lien entres les infrastructures, l'architecture, les grandes et petites réalisations qui montrent la volonté de créer un espace donnant envie d'étudier et de collaborer. Suite à cette semaine, la collaboration s'est prolongée sur des petits sujets, comme le partage de références bibliographiques, ou des projets de plus grande ampleur comme celui financé par la DIKU. »
